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Grâce à mon métier de social media manager freelance, j’ai l’avantage de pouvoir avoir une complète liberté géographique. Bien évidemment, j’en profite à l’occasion : et naturellement, j’ai eu envie de tenter l’expérience de digital nomade en allant travailler et voyager en Asie.
Je suis donc partie pour un voyage de près de trois mois entre Singapour, le Vietnam, la Malaisie et l’Indonésie. Et j’ai continué de travailler à distance pour mes clients pendant ce temps.
En rentrant en France après ce voyage, j’en ai nécessairement tiré des leçons. J’ai rapidement identifié les avantages et inconvénients à ce mode de vie et de voyage. Si toi aussi, tu voudrais devenir digital nomade ou que tu aimerais tout simplement tenter l’expérience en Asie, alors je te propose dans cet article un condensé de mon expérience en tant que freelance en Asie du Sud-Est.
Sommaire
Pourquoi vouloir travailler et voyager en Asie ?
Les avantages à travailler en Asie en tant que freelance
Les inconvénients à travailler et voyager en Asie
Mes conseils pour travailler en Asie comme digital nomade
Pourquoi vouloir travailler et voyager en Asie ?
Si tu travailles en freelance, ou si tu es en CDI à 100% en télétravail, alors tu pourrais être tenté.e de partir travailler et voyager en même temps. Et je te comprends ! C’est après tout une des libertés que te permet ce style de travail.
Partir travailler et voyager en Asie, c’est une formidable expérience, et j’avais fortement envie de la tenter moi aussi ! Personnellement, ce qui m’a poussé à choisir l’Asie pour cette expérience de digital nomade, c’était d’abord la furieuse envie de découvrir de nouveaux pays sur ce beau continent. En effet, je connaissais déjà le Vietnam pour y avoir voyagé quelques fois, et le Cambodge pour y avoir vécu lors de mon stage de fin d’études.
Ensuite, je savais que dépendamment des pays que j’allais visiter, j’allais pouvoir voyager plutôt longtemps en fonction de mon budget. En effet, j’ai choisi de partir dans des pays d’Asie du Sud-Est (mis à part Singapour), où le coût de la vie me semblait avantageux pour voyager pendant plusieurs mois. Et enfin, je voulais pouvoir voyager dans des destinations avec un climat agréable, mais où j’allais aussi pouvoir rencontrer d’autres voyageurs (et pourquoi pas, d’autres freelances !).
Et selon moi, l’Asie (et plus précisément l’Asie du Sud-Est) cochait toutes les cases.
Les avantages à travailler en Asie en tant que freelance
Le décalage horaire avec l’Europe
Quand on part voyager en Asie (et plus précisément en Asie du Sud-Est), on a en général 5 à 7 heures de décalage avec la France. J’ai trouvé ce décalage horaire vraiment pratique pour pouvoir travailler ! En effet, au moment où je me levais, l’Europe dormait encore. Ainsi, j’avais tout le loisir de visiter ou travailler, selon mes envies ou mes priorités.
Ensuite, durant l’après-midi et surtout aux heures les plus chaudes, j’en profitais pour travailler également : à ce moment-là, l’Europe se réveille. Je commençais donc à recevoir les premiers emails de la journée, et je pouvais parler en direct avec mes clients. De plus, je ne ratais “rien” pendant ces deux heures de travail, car il faisait souvent bien trop chaud pour sortir et visiter.
Enfin, le soir, je pouvais également continuer de travailler si besoin avant de sortir pour le dîner. J’ai trouvé ce décalage horaire vraiment avantageux pour travailler en freelance, et surtout dans ce sens. En effet, quand j’habitais encore au Canada, le décalage horaire était dans l’autre sens. Ainsi, quand je me levais, c’était déjà le milieu de la journée de travail en Europe, et j’avais toujours l’impression d’être en retard sur ma journée. C’était vraiment moins simple à gérer, et j’ai donc apprécié ce décalage horaire quand j’ai voyagé en Asie.
La facilité à trouver une connexion Internet
Et pourtant, je pensais que cela serait plus compliqué que ça : mais j’ai toujours trouvé une connexion Internet de manière très facile. Nécessairement, c’était à mon avantage, vu que j’avais besoin de travailler régulièrement et de vérifier mes emails, ou d’y répondre.
Pour le coup, l’Asie est un endroit super pour cela : on y trouve du Wi-Fi très facilement, ce qui rend le fait de travailler et voyager sur place plus facile.
Si tu as besoin de vérifier la performance de la connexion Internet, pense à utiliser le site Speed Test d’Ookla.
La liberté au niveau des horaires
Cet avantage n’est pas spécifiquement lié au fait de voyager en Asie. Mais le fait de pouvoir choisir quand je travaillais a vraiment été un plus pendant mon voyage de plusieurs mois sur le continent asiatique. Personnellement, je ne fais que peu de différence entre la semaine et le weekend lorsque je suis en voyage. Ainsi, si j’avais du temps pour travailler le weekend et que cela m’arrangeait, alors j’en profitais et je prenais un peu d’avance sur la semaine.
Cela me facilitait grandement la vie pour pouvoir continuer de voyager tout en travaillant.
Le coût de la vie en Asie
Dans la plupart des pays d’Asie du Sud-Est (à l’exception de certaines destinations comme Singapour), le coût de la vie est bien moins élevé qu’en France ou que dans la plupart des pays d’Europe. Ainsi, cela facilite grandement le fait de travailler et voyager selon moi ! On peut voyager plus longtemps ou se permettre de payer des hébergements plus chers pour bénéficier de plus de confort, ou d’une meilleure connexion Wi-Fi.
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Les inconvénients à travailler et voyager en Asie
Le manque d’espace de travail optimal
Ma manière de voyager pendant mon voyage de plusieurs mois en Asie du Sud-Est a vraiment impacté mon environnement de travail. En effet, avec un budget strict de 33 € par jour et par personne, j’ai beaucoup logé dans des guesthouses ou des auberges de jeunesse. Et celles-ci ne sont pas vraiment adaptées pour travailler, car ce ne sont pas leur objectif premier.
Ne voyageant pas à la manière “conventionnelle” d’un digital nomade qui se pose plusieurs semaines ou plusieurs mois dans un pays, l’environnement dans lequel je travaillais en a pris un coup. Ainsi, je me suis souvent retrouvée à travailler dans un lit, sur un coussin, ou sur un coin de commode. Et au bout de quelques mois de voyage, j’ai du me rendre à l’évidence : ce n’est pas un mode de voyage viable, ou tout du moins pas de cette manière.
En effet, mon objectif premier était de voyager, et pas de travailler depuis l’étranger. J’ai donc privilégié mon mode de voyage à mon mode de travail, ce qui n’est pas viable sur le long terme. Ce n’était pas un mode de voyage optimal pour travailler, et j’avais quelque peu sous-estimé cela avant de partir.
La nécessité d’organisation en fonction des trajets
J’avais très fortement sous-estimé ce point avant de partir. En effet, sur certains trajets pour se rendre d’un point A à un point B, j’avais évidemment peu de choix au niveau des horaires. Il fallait donc vraiment que je m’organise en avance, afin de m’avancer dans mon travail et pour être sûre de ne pas avoir des réunions ou des dossiers à rendre en dernière minute pendant ces journées de trajet.
Par ailleurs, il faut aussi garder en tête que des retards peuvent être à prévoir ! Ainsi, ces journées de trajet sont des journées où il vaut mieux ne rien avoir de planifié avec ses clients.
L’impression de ne pas assez profiter de son voyage
C’est un sentiment qui m’est resté tout le long de mon voyage. En effet, même en ayant pris le soin de m’avancer sur mes missions client avant de partir en voyage, j’avais toujours l’impression de devoir finir un dossier en dernière minute. C’était d’autant plus difficile que je voyageais aussi avec mon mari qui en l’occurrence n’est pas freelance. Finalement, j’avais un peu toujours l’impression d’être celle qui bloquait, ou qui parfois nous empêchait de faire des visites aux heures qui nous arrangeaient.
La difficulté à se discipliner pour travailler
Je n’avais pas anticipé ce point non plus avant de partir travailler et voyager en Asie ! J’ai beau adoré mon travail de freelance, je dois avouer que ce n’était pas du tout ma priorité pendant ce voyage. Cela ne m’a pas empêché de remplir mes missions client et de délivrer ce qui était demandé !
Cependant, il faut avouer que j’avais pas plus envie de travailler que ça : parce que c’était un voyage que j’attendais depuis longtemps. Et quand on est en voyage, on a envie de profiter, et pas forcément de se mettre devant son ordinateur pour travailler.
C’est pour ça que je me suis remerciée d’avoir beaucoup travaillé en amont de ce voyage pour m’avancer le plus possible, et ainsi prioriser le fait de voyager par certains moments.
Mes conseils pour travailler en Asie comme digital nomade
- Sélectionne bien tes hébergements en fonction de critères qui correspondent à ta situation de digital nomade : tu peux notamment filtrer tes résultats de recherche en fonction de la présence d’espaces de travail ou d’une bonne connexion Wi-Fi par exemple.
- Définis des moments pour visiter, et d’autres pour travailler. En ayant des moments bien spécifiques dédiés à chaque activité, tu seras plus productif.ive et tu profiteras davantage de chaque moment.
- Sois réaliste sur l’équilibre que tu auras entre le travail et le voyage : certains jours, tu devras peut-être prioriser le fait de travailler. Ne surcharge donc pas trop tes journées, pour ne pas te sentir frustré.e si cela ne se passe pas comme prévu !
Ces 3 mois à travailler et voyager en Asie du Sud-Est en tant que freelance m’ont appris beaucoup de choses. Si c’était à refaire, je pourrais repartir travailler et voyager de cette manière : parce que je serai mieux préparée. Néanmoins, je pense que le mieux reste tout de même de partir dans un seul endroit et de s’y poser pendant plusieurs semaines. C’est le meilleur moyen selon moi pour visiter, mais aussi pour travailler dans de bonnes conditions !
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