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Je travaille en freelance depuis 2017 : cela fait donc un bon bout de temps, et c’est même mon activité principale depuis septembre 2020. Travailler à son compte, je trouve que c’est une véritable aventure humaine et professionnelle ! Et je dois dire que cela m’a beaucoup appris, tant au niveau personnel que dans mes relations professionnelles.
Cette activité me convient à moi, et elle fait rêver sur plein d’aspects. Après tout, qui n’a jamais vu des images sur les réseaux sociaux de personnes qui travaillent avec leur ordinateur, sur un transat dans un décor paradisiaque ? Peut-être que tu t’es même déjà demandé comment faire pour devenir freelance, puis ensuite digital nomade ? Pourtant, ma réalité est loin des clichés de ce que l’on peut voir en ligne, même si je suis très contente de pouvoir exercer mon métier de cette manière.
Ainsi, je pense qu’il est essentiel de se rendre compte de certains aspects avant de devenir freelance.. Dans cet article, je te partage les aspects du freelancing que j’aurais voulu savoir avant de me lancer, et mes conseils pour toi aussi, te lancer avec sérénité !
Sommaire
Devenir freelance nécessite de bien s’entourer
Le statut auto-entrepreneur est bien, mais trop peu méconnu (ou reconnu)
Prospecter et vendre n’est pas inné
Être à son compte ne veut pas dire n’avoir besoin de personne
Devenir freelance : 3 choses que j’aurais voulu savoir avant de me lancer
Devenir freelance nécessite de bien s’entourer
Quand on y réfléchit, travailler à son compte est assez solitaire. En effet, tu deviens ton/ta propre patron(ne). Donc par définition, tu es la seule personne de ton activité et tu n’as pas de collègues avec qui discuter du travail au quotidien. Personnellement, c’est une réalité qui ne m’a jamais vraiment dérangée, étant déjà assez solitaire dans mon travail.
Néanmoins, à mes débuts, j’ai ressenti la solitude de ne pas connaître d’autres personnes à leur compte, avec qui parler des problèmes inhérents au freelancing. Ainsi, je ne connaissais personne qui comprenait la réalité de mon travail, et avec qui je pouvais demander conseil. Pendant ma première année comme auto-entrepreneur, cela m’a particulièrement pesé. En effet, avec le recul, j’étais vraiment plus novice dans ce domaine que ce que je pensais.
Mon conseil
Si tu décides de commencer ton activité de freelance, je te conseille de t’entourer d’autres personnes ! Qu’il s’agisse de “nouveaux” freelances ou de personnes qui ont déjà plusieurs années d’expérience dans le domaine, le fait de pouvoir rencontrer et discuter avec des personnes qui traversent ou ont déjà traversé des situations similaires aux tiennes est selon moi très important. Cela permet d’avoir quelqu’un à qui parler, demander des retours constructifs… et cela donne l’occasion de prendre du recul sur certaines situations.
Il existe aujourd’hui beaucoup de communautés que tu peux rejoindre sur Facebook, LinkedIn, ou même Instagram. Je te conseille de chercher et suivre des personnes qui t’inspireront, de t’inscrire dans un espace de coworking, ou encore d’aller à des Cafés Freelance !
➡️ Parmi les différentes communautés que je recommande, je te conseille celle de Ta Pote Freelance, dont j’ai fait partie pendant un moment. J’ai beaucoup aimé l’énergie et les rencontres que j’y ai faites !
Le statut auto-entrepreneur est bien, mais trop peu méconnu (ou reconnu)
Bien que les procédures administratives et légales soient simplifiées en tant que freelance sous le statut auto-entrepreneur, il faut tout de même s’assurer de connaître l’ensemble des procédures et exigences légales.
Quand je me suis lancée en freelance en ouvrant ma micro-entreprise, j’ai trouvé qu’il était assez compliqué de trouver et connaître l’ensemble des obligations administratives et légales liées au statut que je venais de créer. Pourtant, j’ai à l’époque épluché Internet et les sites spécialisés pour être certaine de connaître tout ce qui était dans mes obligations chaque année. Ainsi, au fil du temps, j’ai compris le calendrier administratif à suivre pour être à jour dans ses déclarations de chiffre d’affaires.
Néanmoins, j’ai eu quelques mauvaises surprises. Par exemple, je me suis retrouvée à devoir payer certaines cotisations dont je ne connaissais pas l’existence, comme la Cotisation Foncière des Entreprise que je n’avais vu mentionnée sur aucun site sur lesquels je m’étais renseignée.
Enfin, plus récemment, je me suis aussi confrontée à la méconnaissance du statut de la part d’organismes nationaux. Lorsque j’ai fait ma demande de congé maternité, j’ai eu le droit à 3 ou 4 sons de cloche différents quant aux papiers que je devais transmettre pour :
- prouver mon statut d’auto-entrepreneur,
- prouver ma grossesse,
- avoir droit à mes indemnités de maternité.
Finalement, tout est rentré dans l’ordre : mais non sans mal et innombrables appels auprès de l’Assurance Maladie, qui ne connaissait pas suffisamment bien le statut pour pouvoir me conseiller de manière adéquate.
Mon conseil
Avant de se lancer, je te conseille de te renseigner à fond sur le statut sous lequel tu voudrais commencer ton activité : en effet, il n’existe pas que l’auto-entreprise pour se lancer. Cela t’évitera un maximum de mauvaises surprises. Également, je te recommande de noter dans un calendrier les dates limites de déclaration de ton chiffre d’affaires, de paiement des cotisations, de déclarations annexes qui seraient obligatoires sous un statut spécifique que tu pourrais choisir.
Le fait de se renseigner en amont sur son statut te permettra déjà de choisir celui qui sera le mieux adapté à l’activité que tu souhaiteras exercer en tant que freelance. Ensuite, tu sauras rester dans les clous administrativement et légalement.
Prospecter et vendre n’est pas inné ni facile
Je me suis toujours vue comme quelqu’un n’ayant pas la fibre commerciale. En effet, j’ai très souvent eu l’impression de passer pour un marchand de tapis, d’avoir l’impression de forcer la personne en face de moi… nécessairement, cela ne me mettait pas à l’aise. Alors quand j’ai commencé à travailler en tant que community manager et social media manager freelance, le fait de devoir prospecter de nouveaux clients, vendre mes services et d’expliquer pourquoi il faudrait me choisir moi a été difficile. Encore aujourd’hui, ce n’est pas ce que je préfère faire dans mon activité. Néanmoins, je suis désormais beaucoup plus à l’aise qu’avant pour le faire ! Aujourd’hui, j’ai bien plus confiance en moi, en mon offre de services et des prix que je pratique.
Mon conseil
Ce qui a fonctionné pour moi, c’est de sortir de ma zone de confort. Je me suis donc forcée à faire ce que j’aime le moins : prospecter. J’ai du me forcer à prospecter à froid par email auprès d’organisations et entreprises qui me plaisaient, même si j’avais l’impression de déranger. J’ai du m’obliger à faire des appels de vente, alors que je déteste les appels téléphoniques.
Mais plus j’avançais dans mon travail de prospection, moins j’avais de mal à m’adonner à ce type d’exercice. Je me suis également appliquée à travailler les potentielles objections auxquelles je pouvais être confrontée. Enfin, j’ai aussi travaillé un modèle-type d’email de prospection avec lequel j’étais à l’aise, et que je pouvais facilement personnaliser en fonction de l’entreprise que je décidais de contacter.
Alors mon seul conseil, si comme moi tu n’es pas à l’aise en prospection et en vente, c’est de te forcer… en utilisant les bonnes techniques bien sûr, mais il faut se faire violence et commencer à prospecter !
Être à son compte ne veut pas dire n’avoir besoin de personne
Pour quelqu’un de solitaire et autonome comme moi, travailler à son compte est idéal. En effet, je gère toute mon activité en solo, je définis mes heures de travail et mes missions. Cependant, le fait de me lancer à mon compte m’a donné l’impression que je devais savoir tout faire toute seule.
Pourtant, avec le temps, j’ai compris qu’il y a des aspects de mon travail que je n’avais pas nécessairement appris à faire, ou dans lesquels j’avais besoin d’améliorer mes compétences. Aussi, quand j’ai décidé d’en refaire mon activité principale en 2020, j’ai pris la décision de me payer une formation pour m’aider dans certains pans de mon activité de freelance. Et honnêtement, j’aurais du le faire depuis le début : j’ai véritablement gagné du temps en suivant une formation, notamment pour mieux définir mon positionnement et pour apprendre à prospecter sainement.
Mon conseil
Être conscient(e) de ses points forts et de ses points faibles avant même de se lancer est selon moi essentiel. Je te conseillerais même de t’accorder un budget spécifique à la formation chaque année. Cela te permettra d’améliorer tes compétences, et de gagner en confiance dans ton activité.
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Être freelance, c’est une super aventure professionnelle. Mais si je devais recommencer de zéro, je ferais certaines choses différemment. J’espère que cet article t’auras aidé à y voir plus clair !
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