Voyager petit budget en Asie du Sud-Est 25 conseils pour profiter de ton prochain voyage avec un budget serré

Voyager petit budget en Asie du Sud-Est : 15 conseils pour profiter de ton prochain voyage avec un budget serré

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Peu importe ton style de voyage ou même ton budget, tout le monde apprécie d’économiser un peu pendant son voyage. Que ce soit avec des astuces classiques ou des bons plans dénichés auprès d’autres voyageurs, j’adore découvrir de nouvelles astuces petit budget !
Voyager en Asie du Sud-Est est d’ailleurs plutôt bon marché. On peut facilement se déplacer en bus locaux pour quelques euros. Il est aussi possible de se loger dans des auberges ou hôtels vraiment sympa sans vider son compte en banque.

Pourtant, après avoir vécu quelques mois au Cambodge et voyagé plusieurs mois en Asie du Sud-Est l’été dernier, j’ai acquis quelques connaissances pour dépenser moins et voyager à moindre coût en Asie. Découvre dans cet article mes différents conseils pour voyager en Asie du Sud-Est.

Sommaire

Économiser sur les transports
Payer ses logements moins cher
Trouver des activités petit budget
Manger à petit prix
S’adapter à la culture locale

Économiser sur les transports

Connaître et comparer les sites les plus courants pour réserver ses transports

Chaque destination ou région du monde dispose de son lot de sites à connaître pour réserver ses transports au meilleur prix. Et voyager en Asie du Sud-Est ne fait pas exception ! Les sites 12Go, BookmeBus et Traveloka sont parmi les plus connus. Quand j’étais en Malaisie, j’ai également eu l’occasion de réserver différents bus par le site Easybook. Je l’avais trouvé très facile d’utilisation et pratique.
À noter cependant que certains de ces sites web sont plus adaptés à certains pays que d’autres. Par exemple, il sera plus facile d’utiliser BookMeBus au Cambodge, car l’offre y est plus étendue dans ce pays. Il en est de même avec Easybook pour la Malaisie. J’ai essayé d’utiliser ce site en Indonésie, et tous les horaires de bus n’étaient pas affichés sur le site.

Si tu souhaites économiser davantage, alors tu peux regarder les prix pratiqués sur ces sites, de les comparer entre eux et aussi de te rendre directement en agence ou en gare routière pour voir si tu peux négocier sur place. Cela ne fonctionnera pas nécessairement à chaque fois. Néanmoins, c’est une marge de manœuvre supplémentaire si ton budget est un peu serré.

ferry transports asie du sud-est

Prendre des bus ou des trains de nuit

Les bus de nuit sont assez fréquents pour voyager en Asie du Sud-Est à bas prix. Il m’est arrivé d’en emprunter souvent au Vietnam et au Cambodge, et j’ai souvent pu voir des horaires de nuit quand je cherchais de bus pour me déplacer en Malaisie. Et si les trains ne sont pas monnaie courante, ils peuvent s’avérer très pratiques dans certains pays. En Indonésie par exemple, j’ai pris un bus de nuit pour me rendre de Yogyakarta jusqu’à la ville de Malang. En une nuit de train, j’étais arrivée à ma prochaine destination !

Ce que j’apprécie des bus et trains de nuit, est que cela permet d’économiser une nuit en hôtel ou en auberge de jeunesse. Qui plus est, sur certains trajets, le bus de nuit est moins cher. En effet, il met plus de temps ou s’arrête plus souvent. Cela a souvent été le cas pour moi au Vietnam par exemple. J’avais notamment été à Hué depuis Hanoi en bus de nuit. Cela prenait bien 3h de plus qu’en bus de jour, mais avait le mérite de me faire économiser des euros bien précieux sur mon budget d’étudiante de l’époque.

Louer un scooter ou un vélo

Dépendamment des destinations que tu visiteras pendant ton voyage, tu auras souvent la possibilité de louer un scooter ou un vélo. Cela permet d’économiser sur le prix des tuktuk ou des taxis, qui sont souvent plus chers. Et en prime, tu auras aussi plus de liberté de déplacement !
J’ai souvent fait ça au Vietnam. À Hué notamment, où je me déplaçais en vélo car ma guesthouse était un peu excentrée du centre-ville. J’ai aussi découvert la région de Chau Doc, dans le Delta du Mékong, en louant un scooter pour deux jours. Au Cambodge, j’ai aussi profité de louer une scooter pour me rendre à La Plantation, une plantation de poivre de Kampot que j’ai eu l’occasion de visiter. Si j’avais pris un tuk-tuk pour m’y rendre, j’aurais payé 15 USD ! La location du scooter pour 24h m’a coûté 4 USD, plus 1,50 USD pour le plein d’essence. Parfois, prendre un vélo ou un scooter est vraiment plus économique.

Attention cependant à la conduite en Asie du Sud-Est : les habitudes de conduite sont bien différentes des nôtres. Il faut donc redoubler de vigilance et rester prudent.

trafic cambodge

S’entendre sur un prix pour les taxis et les tuk-tuk

Voyager en Asie du Sud-Est avec un petit budget est à nuancer. Même si ton budget est serré, il représentera tout de même un budget important pour les locaux sur place. Le coût de la vie est drastiquement différent de celui de la France. Ainsi, il n’est pas rare que les prix pour les occidentaux soient gonflés. Et les taxis et tuktuk ne font pas exception !
Ainsi, pour t’assurer de payer un prix correct lorsque tu prendras un taxi, un tuktuk, assure-toi de t’entendre sur un prix avec le conducteur avant de monter dans le véhicule. Une fois installés, il ne sera plus possible de négocier ! Il vaut mieux perdre 5 minutes à négocier le prix de son transport que de payer 5 fois le prix habituel pour sa course.

Payer ses logements moins cher

Regarder les prix des logements sur Agoda

Je dois avouer que je suis très fidèle à Booking. Avec leur programme de fidélité Genius, j’ai souvent l’occasion de bénéficier de 10 à 15 % de réduction sur certains hébergements, ou à un surclassement gratuit ! Mais il est vrai qu’en Asie, Agoda reste incomparable. En effet, l’offre de logements y est bien plus développée, et les tarifs sont aussi plus bas.
Ainsi, si ton budget est assez serré, alors Agoda sera un bon allié pour t’aider à économiser sur ton logement !

voyager en asie du sud-est coucher de soleil malacca malaisie

Opter pour la salle de bains commune

Bine que cette option d’hébergement soit assez courante dans de nombreux endroits du monde, elle est presque systématique en Asie du Sud-Est : en auberge de jeunesse, mais aussi en guesthouse ! J’ai souvent réservé des chambres avec salle de bains commune pour économiser sur le prix de mon hébergement. Contrairement à certaines croyances, les salles de bains commune sont (de mon expérience) très fréquemment nettoyées. De plus, j’ai rarement été bloquée par quelqu’un d’autre qui monopolisait la salle de bains.
Ainsi, si tu as besoin de trouver un hébergement qui rentre dans ton budget, opter pour une chambre avec salle de bains commune est une bonne option à envisager !

Anticiper ses réservations de logement

Quand on essaye de voyager de manière spontanée, anticiper ses futures étapes (et donc, ses futurs logements) peut être quelque peu contraignant. Néanmoins, si tu as déjà prévu de te rendre en Thaïlande au moment de Songkran ou de fêter le Têt au Vietnam, alors il vaut mieux se pencher sur la question de l’hébergement dès maintenant. En effet, lors de fêtes importantes, les logements partent comme des petits pains !
Cela est loin d’être un cas spécifique à l’Asie du Sud-Est : mais il vaut mieux anticiper ses réservations, en prenant en compte les fêtes nationales ou religieuses sur place. Au Cambodge par exemple, les prix s’envolent au moment de Pchum Ben fin octobre, et de la fête des Eaux mi-novembre : si tu souhaites visiter à cette période, cela mérite peut-être un petit coup d’oeil.

Trouver des activités petit budget

Comparer les prix des activités en semaine et le weekend

J’ai parfois eu la surprise de découvrir des tarifs différents en fonction du jour de la semaine pour certaines activités. Par exemple, à Bandung en Indonésie, le prix d’entrée pur visiter le volcan Tangkuban était de 200 000 IDR (12,17 €) en semaine, et de 300 000 IDR (18,26 €) le weekend. Et une différence de 6 €, ce n’est vraiment pas négligeable !
Ainsi, de nombreuses activités sont moins chères la semaine que le weekend : mais trouver en amont la grille de prix des tickets n’est pas toujours chose facile. Je te conseille de bien lire les avis Google Maps pour essayer de trouver la bonne information, avant de choisir quel jour tu feras tes visites.

mes décisions de voyage my travel project

Se renseigner sur les tarifs pour les étrangers

En plus des différences de prix entre la semaine et le weekend, il est assez fréquent d’avoir deux prix d’entrée : celui des locaux, et celui pour les étrangers. Au Cambodge par exemple, l’entrée au temple Wat Phnom est de 1 USD pour les étrangers, et gratuite pour les cambodgiens. Si la différence n’est pas énorme pour cette visite, elle peut souvent s’avérer bien plus importante sur d’autres lieux. Ainsi, il est primordial de faire ses recherches pour pouvoir anticiper les visites qui rentrent dans son budget !

J’ai souvent pu voir cette différenciation au Vietnam, mais aussi en Malaisie et en Indonésie. Ainsi, il ne vaut mieux pas se fier au premier prix que l’on trouve sur Internet lors de ses recherches, qui sera certainement le prix d’entrée des locaux.

bas relief wat phnom cambodge

Rechercher des activités moins touristiques

Il s’agit du B.A-BA du voyage petit budget, mais un rappel est toujours bon à prendre. En outre, car j’ai moi-même du me faire ce rappel l’été dernier ! J’ai vite remarqué que j’avais tendance à me diriger vers les activités touristiques les plus connues des touristes occidentaux : alors qu’en réalité, de nombreuses autres activités moins plébiscitées valent aussi le détour, et pour souvent une fraction du prix.
C’est de cette manière que j’ai pu visiter des plantations de thé à Bandung pour seulement 30 000 IDR, mais aussi des temples bien moins connus pour 15 000 IDR dans la région de Yogyakarta.

Mais comment trouver des activités moins touristiques ? Encore une fois, Google Maps est mon allié pour ce type de recherches. On peut y trouver des points de vue très sympas à découvrir, mais aussi des visites plus locales. Cela demande un peu de recherche, mais cela en vaut la peine.
Ma deuxième méthode est de demander l’avis de son chauffeur Grab si tu prends un taxi ou moto taxi à un moment donné. C’est de cette manière que j’ai découvert les temples de Mendut et de Sambisari à Yogyakarta !

Manger à petit prix

Chercher les marchés de nuit sur Google Maps

Les marchés de nuit sont monnaie courante en Asie du Sud-Est : et on y mange très bien ! J’ai d’ailleurs mangé l’un des meilleurs bœuf loclac de ma vie sur un petit marché de nuit à Chau Dôc, au Vietnam. Néanmoins, certains marchés de nuit sont plus touristiques que d’autres : et nécessairement, attirant plus de touristes occidentaux, les prix sont gonflés.

Je te conseille donc de rechercher sur Google Maps des marchés de nuit dans des quartiers un peu moins prisés des touristes, où les prix pratiqués seront plus bas. C’est de cette manière que j’ai dîné dans un marché de nuit couvert à Penang où la nourriture était excellente. J’avais diné pour seulement 7 RM (1,37 €). Ainsi, en cherchant sur Google Maps, tu trouveras bien plus de marchés de nuit que ceux qui sont généralement mis en avant pour les touristes !

fruits de mer street food kep

Prendre les habitudes des locaux

C’est en faisant comme les locaux, et en mangeant aux mêmes heures qu’eux que tu pourras manger à petit prix. N’hésite pas par exemple, à te renseigner sur le plat habituel des locaux pour le petit-déjeuner : à coup sûr, il sera parmi les moins chers !
Il peut être intéressant également de savoir l’heure habituelle à laquelle on déjeune ou on dîne dans le pays. Au Vietnam par exemple, on se rejoint souvent pour un bière fraîche et de la street food à partir de 17h ou 18h. Cela peut être un bon horaire pour dîner à moindre coût également, en faisant comme les locaux !

bière saigon vietnam
voyager en asie du sud-est soupe pho vietnam

Regarder en amont si les prix sont affichés

Si tu décides de manger un bout dans des restaurants locaux, il est possible que les prix ne soient pas toujours affichés : ce qui laisse une belle marge au gérant ou au serveur de te proposer n’importe quel prix qui lui conviendrait. Bien évidemment, cela n’est pas systématique, mais je me suis déjà retrouvée dans ce genre de situations.
Ainsi, tu peux toujours regarder sur les panneaux affichés si tu vois un prix affiché : ainsi, pas de négociation possible de la part du gérant. Au Vietnam, certains restaurants locaux ne proposent qu’un ou deux plats, et les tarifs sont donc généralement affichés clairement. Mon premier soir, j’ai donc dîné d’une soupe phở et d’une grande bière pour 75 000 VND (2,92 €).

Si ce conseil peut sembler bien banal, il pourrait te permettre de bonnes économies : une fois assis au restaurant ou au stand de street food sans avoir demandé les prix en amont, tu ne pourras plus revenir en arrière.

S’adapter à la culture locale

Négocier

Négocier est classique en Asie du Sud-Est, et fait même partie de la culture. Si le prix n’est pas affiché en amont, alors il existe toujours un moyen (ou presque) de négocier ! Pour négocier efficacement, voici quelques conseils :

  • ne jamais accepter le premier prix proposé.
  • connaître un ou deux mots dans la langue locale pour négocier : non, trop cher
  • faire mine de s’en aller si le prix ne nous convient pas.

Enfin, il ne faut pas oublier que la négociation, aussi ancrée dans la culture soit-elle, doit rester un jeu et non une finalité. Même si tu as envie d’économiser et de ne pas exploser ton budget pendant ton voyage, le commerçant ou la personne en face de toi doit aussi se rémunérer. Le niveau de vie entre le pays d’où l’on vient et de nombreux pays en Asie n’est vraiment pas le même. Ce qui peut représenter quelques centimes pour nous pèse souvent bien plus dans le budget d’un local.
Donc négocier, c’est oui : mais il faut accepter, en tant que touriste, de payer un peu plus cher qu’un local même après négociation.

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Voyager en Asie du Sud-Est est vraiment abordable : et avec ces astuces, tu pourras t’assurer de respecter ton budget tout en profitant sur place !

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